Prends tes pieds

mardi 31 janvier 2012

De retour aux dessins

Premier dessin depuis novembre.

Rochers dans le parc Tayrona.

L'esprit du parc Tayrona.

lundi 30 janvier 2012

Un ticket pour Uyuni

De Tupiza a Uyuni, près de 350 km de route pour une estimation de 7h de voyage. En saison pour partir, ce n'est pas si simple, il y a deux bus par jour, un a 10h et l'autre a 18h. Les places sont chères, il faut donc mieux s'y prendre à l'avance pour avoir le bus que l'on veut. C'est ainsi que nous avons pris le bus de 18h et non de 10h.
A 18h au terminal, surprise, deux bus se présentent à nous affichant la direction d'Uyuni. Ce qui pourrait être simple devient compliqué, personne ne sait dans quel bus aller, mais il y a bien une place attitrée pour chacun. Les gens entrent et sortent, mettent leurs bagages en soute pour les ressortir, c'est le souk. Pourtant la solution n'est pas si loin, le bureau de la compagnie nous sort ses feuilles avec les noms de tous les voyageurs, leur place et leur bus. Ça y est, c'est sûr, c 'est celui là !! Nous pouvons charger les bagages et embarquer, ou presque. La soute est trop petite, les sacs de voyage irons donc avec nous à l'intérieur. Après un tour de passe passe pour ne pas payer une pseudo taxe nous arrivons à bord, et nous nous faufilons jusqu'au fond du bus avec les sacs pour trouver nos assises. Nous entreposons les sacs dans l'allée, ça y est, la dernière rangée ne peut plus bouger, le passage est condamné. Il commence à faire chaud avec tout ce monde, mais les fenêtres bloquées ne laisserons pas échapper une once d'air. Le bus démarre, fait cinquante mètres et à notre grande surprise, une quinzaine de personnes montent et viennent se poster debout dans l'allée pour un voyage de sept heures. Finalement leur sort ne s'annonce pas si terrible, ils peuvent s’asseoir dans l'allée. Ou peut être que j'ai oublié un détail, je me rappelle maintenant, ce bus était particulier, assez haut sur ses roues bien crantées, trapues, et couvertes de boue. Après quelques kilomètres, je comprends mieux pourquoi : nous quittons le bitume pour la piste. Les chocs s'accentuent, il n'est plus possible de tenir assis sur le sol de l'allée, tout le monde se relève. Cette fois si, il n'y a plus de doute nous sommes partis pour Uyuni.

A la fin de ces quelques lignes, mon crayon de bois s'est posé et je me suis accosté pensant que la routine du voyage aller s'installer, entre crampes, bouffées de chaleurs et rotation des places avec nos amis de l'allée. Mais en Bolivie, ça ne s’arrête jamais. Tant que le bus n'est pas dans le terminal, à l’arrêt, tout peut arriver. C'est pour cela, que j'ai du reprendre mon crayon de bois afin de terminer cette histoire.

Comme prévu, la routine s'était installée dans le bus, et c'est vers 1h30 du matin, à 25km d'Uyuni que notre engin s'est arrêté. La porte du chauffeur s'est ouverte, et une femme est entrée, nous disant d'une voie calme que nous ne pourrons pas traverser la rivière qui passe sur la route pour le moment, car elle est trop puissante. Les questions se mirent alors à fuser dans le bus, à propos de notre temps d'attente, d'éventuelles autres possibilités... Certains commencèrent à avoir peur de manquer d'eau ou de nourriture, une demoiselle se sentit mal dans cet univers fermé. On eut tout d'un coup l'impression que c'était le chaos, que l'on allait tous mourir après 10mn d'arrêt, alors que nous avions tous des réserves pour 4 jours ou plus avant de commencer à se dévorer les uns les autres. Les gens prirent conscience de leur agitation, se calmèrent et demandèrent à sortir pour prendre l'air. Une nouvelle surprise nous attendait, pour une raison que personne ne comprit nous n'avions pas le droit de sortir. Un petit coup de force de l'ensemble des passagers nous permettra tout de même de nous retrouver dehors, les pieds dans la boue. Nous découvrons en effet un fleuve bien agité qu'il semble très compliqué de franchir.
Nous prendrons donc notre mal en patience jusqu'au lever du jour vers 5h du matin. Au réveil nous découvrons un fleuve encore plus fort, il n'est toujours pas question de passer. Certains commencèrent à s'insurger et perdirent patience. Après tout 25km ça se fait à pied. Nous vîmes alors un groupe de motivés, ou d'inconscients, je ne sais pas trop, se préparer pour une marche de plusieurs heures sous la pluie, dans la boue, et dans le froid. Ils furent une dizaine à traverser le fleuve par le pont de la voie ferrée, mais finalement la plupart se découragèrent et seulement quatre firent le voyage ainsi.
A 6h30, alors que nous sommes assoupis, le bus démarre. Il semble que le chauffeur veuille faire une tentative. Il fit rugir le moteur, en jouant de la pédale d’accélérateur pendant de longues minutes, et finalement se lance. Le spectacle est impressionnant, le bus descend dans l'eau rouge, nous nous retrouvons au milieu de ce fleuve qui s'agite, finissons par remonter, le bus ne cale pas, nous arrivons de l'autre coté dans un tonnerre d’applaudissements, nous sommes passés !
Ici les transports ne sont définitivement pas les mêmes qu'en France, même si un sanglier qui a mal choisi son moment pour traverser la voie est capable d'arrêter un train qui file à trois cent kilomètres par heures pendant un long moment.

Pierro










Pecebre

Voilà près de 500 ans que les colons Européens se sont appropriés la découverte des Amériques. Cette découverte qui n'était pas vraiment la nôtre entraîna un attrait fou et on y vit la possibilité de s'accroître et de devenir encore et toujours plus puissant. Et en ces temps où la religion était très présente, la surprise fut grande quand on découvrit que les peuples vivant sur ces terres vénéraient la terre, le soleil, l'eau et le feu. De notre ignorance pour ce culte, nous ne vîmes que leur ignorance, et prenant ces peuples en pitié, il nous sembla logique, si ce n'est charitable de les ramener dans le droit chemin. Des missions évangélistes se mirent alors en route dans l'ensemble du continent pour proposer ce nouveau modèle religieux, le christianisme. Alors que certains se laissèrent convaincre, d'autres bien qu'il trouvaient le raisonnement intéressant et que ces explications paraissaient logiques et probables se refusèrent à adopter ce modèle que l'homme blanc voulait imposer. Face à ce refus qui s accompagnait souvent du refus de léguer sa terre, il fallut en venir aux mains, à la guerre et la torture pour venir a bout de ces peuples ignorants. Ce fut difficile, et meurtrier, mais le changement fut radical. La religion s’ancra dans les mœurs jusqu'au fond des Andes, et ceci pour des siècles.
Ainsi aujourd'hui en ces temps de fêtes religieuses, de la naissance du Christ et de l’arrivée des rois mages nous pouvons ressentir cette imprégnation de la religion. Dans tous les villages du nord de l'Argentine, chaque jour nous avons entendu raisonner les flûtes et les tambours qui s’accompagnaient de danseurs de tout âges et des porteurs de couffins chargés de nouveaux nourrissons symboliques. Et durant les 6 premiers jours de janvier, en attendant l'arrivée des rois mages, durant toute la journée ils jouèrent et dansèrent dans ces petits villages. Le 6 janvier était alors le jour de la consécration de cette semaine de danse, et tous se retrouvèrent a Humahuaca pour fêter leur arrivé. Nous vîmes alors les rues se remplirent de danseurs costumés, de musiciens, d’imitation de dromadaires, et les rois mages de toutes couleurs courant entre toutes ces personnes qui dansaient. Ce spectacle grandiose nous marqua par sa force et son importance, et je ne pu m'empêcher de penser qu'en Europe pendant ce temps là, nous nous satisfaisons d'une bonne galette des Rois au moment du dessert ou du goûter pour fêter leur arrivé.

Pierro

















Suerte

Nous ne sommes pas toujours fiers de ce que nous faisons, et ce matin là sur les coups de cinq heures, nous avions mis à exécution notre plan élaboré la veille. Quelques changements apparurent mais l’exécution fut parfaite. Digne d'une série d’espionnage je n'en suis pas si sûr, mais le succès fut total.
Content de notre petit coup, nous partîmes sereins dans les rues de Rosario pour attaquer une nouvelle journée de stop. Tout commençait pour le mieux. En trente minutes nous étions dans la station service la plus à l'extérieur de la ville. Le trafic y était dense, nous étions sereins. C'est quand quatre voitures de police s'arrêtèrent devant nous pour nous demander ce que nous faisions là et si nous avions quelque chose à nous reprocher que nous vîmes la suerte commencer à s'envoler. Ce premier avertissement nous bouscula, même s'il fut sans conséquences pour nous qui ne sommes pas dealer.
Mais comme de mauvaises ondes semblaient alors roder autour de nous. Nous étions coincés, ici, trop dans la ville pour cibler les voitures, et en même temps nous ne pouvions avancer plus car seul un pont nous séparait d'un quartier dangereux où nous serions dépouillés selon les dires des locaux que nous avions rencontré.
Nous attendîmes alors cinq heures dans cette station service à se goinfrer de suerte et de buen viaje**, mais elle n'était pas là. Nous aurait-elle abandonné ce matin là sur les coups de cinq heures ?
Heureusement, notre sauveur arriva, quoi que, nous ne parcourûmes dans ce premier véhicule que 25km sur les 397 à parcourir, et nous nous retrouvâmes sur le bas coté de l'autoroute, au milieu de rien. Nous essayâmes d’arrêter les bolides qui nous soufflaient sur leur passage, en vain. La suerte était-elle définitivement partie ? Déchus, nous partions à pied avec notre maison sur le dos en direction d'une route parallèle à deux kilomètres qui serait peut être plus amicale. La fatigue commença à se faire sentir sous ce soleil de plomb, et ce deuxième point stratégique s'avéra être un nouvel échec. Nous y apprîmes que les camionneurs ne pouvaient prendre qu'une personne à la fois, nous étions deux, et ici les files de camions ne laissaient apparaître que quelques voitures qui semblaient vouloir se défiler. Nous reprîmes notre route vers un village proche espérant y retrouver espoir. C'est là que nous apprîmes qu'à 1 km d'où nous étions au début, se trouvait une station service sur l'autoroute, où nous aurions toutes nos chances. C'était une bonne nouvelle, mais il fallait encore y aller. Gentillement, quelques personnes nous expliquèrent qu'il fallait faire 1km par ci et 2km par là. Puis ils nous regardèrent partir en buvant leur café assis à l'ombre d'un toit nous disant « suerte y buen viaje ».
Il en était trop, voilà neuf heures que nous faisions du stop, nous décidâmes d'y aller au culot, ces gens allaient nous emmener.
Ce fut chose faite !! nous nous retrouvâmes en quelques minutes dans cette nouvelle station, et malgré un trafic faible, nous sentions que la suerte pouvait bien revenir. Était-on enfin repenti de nos pêchers, après 10h de fatigue et cette petite nuit de 4 heures ?
Il faut croire que nous avions notre compte, car une heure fut suffisante pour que nous embarquâmes gratuitement dans un bus très confortable et vide de passagers qui nous emmena directement à Cordoba Capital.
La suerte était de retour c'est sûr !!

Le voyage est ainsi, plein de surprises, et nous pouvons passer dans une même journée nos pires et meilleurs moments.

Suerte !!


*Suerte : bonne chance
**Buen viaje : Bon voyage

Pierro





























samedi 28 janvier 2012

Au pays des chromes et aciers

Le rythme de cette berceuse a déjà saisi nombres de passagers, et les voilà, abandonnés aux cieux, voyageurs d'un autre monde. D'autres sont étendus, observent l'horizon ou partagent un instant autour de ce fidèle breuvage, le maté. Nous avons quitté Buenos Aires, et avons pris notre élan de Retiro, gare et gardienne de quelques locomotives et voitures. Sous sa charpente, vaste étendue d'aciers et de pierres, nous nous sommes avancés, jusqu'à percevoir l'animal. Crachant fumées, il était apprêté et ne semblait qu'attendre le coup de sifflet pour s'élancer. Ces façades blanches et azures ne laissaient rien transparaître de son intérieur. Dans l'inconnu, nous franchîmes portes et paliers, saluions une dernière fois nos amies et découvrîmes le caractère de cette voiture. Cinq, six passagers étaient installés, et, à moins de dix minutes du départ, cela laissait présager de tranquillité et repos. Aciers, chromes et teintes de bleus, de l'azur au marin allaient être nos compagnons pour nos douze prochaines heures. Les V15 et V16 nous ouvrîmes leurs bras, dans lesquels nous trouvions un confort tant apprécié, si agréable au voyageur qui s'en va, vers d'autres contrées. Puis, la locomotive démarra, entraînant avec elle l'un et l'autre de ces deux uniques wagons, elle quitta la gare où, nous laissions amies, amitiés et histoires. Le train s'élança, mais jamais ne sembla vraiment démarrer, doucement, il se mit à traverser la cité, franchissant les artères du centre, oscillant entre autopistas, centres commerciaux, favelas et banlieues flambant neuves, avant de caresser le fer sur les étendues plus lointaine.
Et, tandis que le soleil s'abattait sur le monde extérieur, notre carrosse se parait de ses boucliers d'aciers, et assurait ainsi fraîcheur et ombre à ses fidèles passagers. Plus tard, arbres et buissons venaient flirter avec le plexiglas déjà bien usé des fenêtres du wagonnet. Nous avancions, entre ces étendues de verdures, ces ruisseaux et ces villes, qui tous, se dévoilaient, au rythme de ce trop, dont un bon destrier aurait sans doute pu se jouer.
Vint le crépuscule, sa lumière orangée qui emplit la voiture de cette lumière que l'on aime à savourer, embourbés, au fond de son siège, scotchés, face à l'horizon. S'en suit un éclairage clinique qui pris d'assaut le timide wagonnet, 21h sonna, Rosario ne pointait toujours pas à l'horizon, et on nous annonçait un retard d'environ deux heures. Soudain des bruits de projectiles se sont faits entendre. Tranquillement, le contrôleur est arrivé, nous a prévenu que nous traversions une zone de turbulences, et nous demanda de prendre soin de bien abaisser nos rideaux de fer. Ceux -ci étaient donc destinés à nous protéger des jets de pierre qui faisaient rage de l'autre côté de la voie. L'univers bascula, nous nous retrouvions au milieu d'un monde de fers et d'aciers, capables de s’ausculter à la blancheur de cette lumière qui nous éblouissait.

On resta assis, à patienter, à se regarder, et à se dire, qu'ils avaient bien raison, qui qu'ils soient, à nous rappeler qu'ils vivaient là, non loin du centre...


Jihèf


A l'angle d'une quadra argentine

Au 2706 de l'Avenue Nazca, à Buenos Aires, on peut croiser Raul et Thereza. Tous les deux détiennent les clés d'on foyer où sont nées Aluminé et Marie Luz. Là-bas, les divinités se côtoient et s'accompagnent les unes les autres, pour mieux appréhender les lendemains.
Presque une semaine était passée, et après deux jours qu'on oserait appeler casanier, à savourer déjeuners, Fernet et amitiés, nous avions plus voyagé qu'avec n'importe quel autre guide. En ces jours, Raul, et son foyer nous avaient accompagné aux portes de l'Orient, et avec eux, nous avions franchi quelques sentiers inconnus. La tendresse et la chaleur qui étaient celles de leurs accolades nous avaient empli de sérénité, et à y inspirer, on s'était plongé dans l'univers de l'humanité, de l'être.
Eduqués sur les valeurs orientales, nous y apprîmes ce respect, ce don que sait faire l'hôte à son invité. Invité, d'une journée, d'une seconde, il en est tout autant notre égal, avec qui nous pouvons partager, apprendre, à qui il est bon d'ouvrir ses portes. On retient ces traits enchanteurs, qui, nous ont galvanisés, le temps d'une semaine, pour la vie et là-bas, on a un peu plus pris conscience de ce que peut-être l'humanité. Cette toile où chaque être, tel un point tend sa toile, vers l'infini, l'horizon, on ne cherche plus à s'élever, mais à s'étendre, à gagner en épaisseur . S'étendre devient un art de vivre. Ainsi on croirait que divinités, méditations, élévations sensorielles, culturelles ou spirituelles garantiraient solidarité, respect et avenir à chacun. Occidentaux que nous sommes, nous sommes restés, à méditer sur de telles aspirations qui aussi contagieuses qu'elles peuvent être, restent pour nous bien frêles, il nous est difficile d'en saisir pleinement la mesure.
Malgré tout,, Raul, Thereza, Alu et Luz nous ont éclairé le temps d'une semaine, et en ces temps où nous avons été les fils de la famille, nous avons continué de tisser cette toile, qui nous lie, nous dessine, nous ancre en ce monde et nous savions qu'au moment de notre dernière accolade nous nous retournerions, pour les voir, leur sourire, jusqu'à la prochaine fois.
Car tout comme nous, qui savons qu'en cet angle d'une quadra argentine, nous avons un foyer, les Bravo savent qu'ils ont de l'autre côte de cet Atlantique, une famille, la famille...

Ainsi ,nous avions continué notre traversée, liés, Pedro, Le grand, Pancho et nos toiles. Points après points, on vient à maitriser ce tissage, cet art de vivre...

Fatigués, nous n'avions jamais été aussi reposés et pour ça, Mucchissimas Grracias, a vos, los Bravo ! Y bravo, amigos !!

Jihèf




lundi 23 janvier 2012

Tous nos voeux !!

Bonjour a tous, et oui nous sommes de retour sur la toile.

Avant toutes choses, nous voulons nous excuser de ce mois, ou même un peu plus,  de non publication. 
En ces périodes de fêtes très intenses et face a la puissance des terres Argentines et Boliviaines, de tout ces boulversements culturelles, nous n'avons pu decrocher une lettre. 
Toutefois il faut bien l' avouer, en ces temps d'orgie culinaire, la  France nous a manquée, ou plutôt la nouriture Française, le pain, le camembert, un bon pate, voir un fois gras soyons foux.
Ah oui il y a autre chose qui nous a manqué, je crois que nous pouvons le dire, c'est vous!!!
Nous avons bien pensées à nos chères lecteurs, toutes categories confondus en cette fin d année et n'avons même pas pris le temps de vous souhaiter un joyeux noël et une bonne année, alors encore une fois nous allons tacher de nous rattraper:

Joyeux Noël Et bonne année à vous tous chers lecteurs!

Nous y voila, notre retour est annoncé, nous esperons que vous nous pardonnerez de ce retard bien justifié, et en attendant, nous vous laissons sur quelques images des fêtes de Trois Français en Argentine, au Peru ou bien en Equateur...

Asado de Noël Argentin pour les deux Barbus.


...


 
Un grand merci à eux, a vous, a nous!!!





Un nouvel an pas comme les autres...

à l'abri de quelques tuiles sur la terrasse d'une maisonette loin de toutes civilisations...
Et non loin quelques avertissements pour les Français qui voudrais s'aventurer dans les bois de San Lorenzo...

Mais malgré tous ces prejugés, une soirée extraordinaire et festive.

 La rédac