Prends tes pieds

mercredi 28 septembre 2011

O Pescador



Des escaliers en béton descendent depuis la route de derrière le fort de santa Maria. Le couple de touriste devant nous ne semble pas s'y intéresser. En bas on aperçoit une habitation, le genre de bric et de broc, montée sur les rochers, là où les vagues viennent se casser. Je descends les escaliers, arrivé à mi chemin j’aperçois du monde, des gens semblent assis sur les rochers. Je remonte de quelques marches, Pierre m'a suivi, il descends un peu plus bas. Nous croisons deux personnes qui montent les escaliers, un homme, en bas, nous fait signe de descendre. On se regarde, on hésite et c'est partit nous voilà chez des pêcheurs brésiliens. Nos hôtes sont très accueillants, l'homme qui nous a fait signe de descendre nous présente à sa famille, ils nous propose de prendre des photos. Au début on  se montre hésitant, au fur à mesure on devient plus à l'aise. Notre « guide » nous emmène voir une source qui coule au pieds d'un arbre, il nous dit que l'eau est potable car elle vient des racines de l'arbre. Nous avons quelques doutes sur la véracité de l'information : juste au dessus de l'arbre se trouve une route et derrière le fort et la ville de Salvador. Les racines de l'arbre, tout aussi filtrante qu'elles soient, ne doivent pas s'en sortir s'y facilement avec les hydrocarbures et autres pollutions qui passent par là. Après ce passage à la source nous remontons vers la maisons, au milieu de chats, chiots et dindons. Le pêcheur nous accompagne pour remonter les escaliers puis reste avec nous pour retourner vers Barra, le quartier de l'auberge. Là, nos rapport changent du tout au tout, il nous demande dix Réales chacun pour que sa famille puisse manger. Nous sommes face à un problème de taille : comment lui expliquer que nous n'avons pas beaucoup d'argent et que dix Réales comptent pour nous après avoir sortis nos appareils photos haut de gamme devant chez lui. On comprends qu'il vaut mieux que l'on paye pour ne pas avoir d'ennuis. Dans notre portugais de bas étage on réussi à s'en tirer pour huit Réales cinquante, la somme de la petite monnaies que l'on a dans nos portefeuille, on évite bien sur de lui montrer le billet de cinquante que chacun de nous a. Il nous quitte pour aller jouer de la musique dans le Pelhourino, quartier historico-touristique de Salvador. Après ces aventures intenses on se pose sur la plage pour souffler.




Simon

2 commentaires:

  1. Derrière la ville, le béton.
    Derrière le béton, ...

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  2. Vraiment bien ce blog; vos photos sont magiques ! Je voyage mentalement avec vous au fil des jours...
    Oui, je compte remplir ce blog de commentaires, mais j'aime tellement quand les gens commentent mon blog que je me dis que ce sera peut-être pareil pour vous !
    Bonnes aventures !

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