Prends tes pieds

mardi 13 décembre 2011

D'une chambre d'hotel sans lumière du jour...

18 Novembre, c'est la date de ma dernière action dans mon carnet : un dessin, à Sucre, en Bolivie. Depuis, les choses se sont enchaînées si vites que je n'ai put lutter. Tant de choses se sont passée, autant dans mon voyage qu'en France. J'ai appris ce matin que les agriculteurs de l'hexagone devait désormais payer une taxe pour replanter leurs semences, taxe reversée aux multinationales semancières. J'en suis resté bloqué au lit. Les choses s'enchaînent où que l'on soit et quoi que l'on fasse. Il est parfois dur de ne pas succomber a un fatalisme ravageur au regard de ces nouvelles lois. Dans ma tête le connexions se font, Sao Paulo, la ville aux milliers de building, le levier monétaire qui agit encore et encore pour faire pression sur le monde en touchant a ses besoins les plus primaires. Les pires scénarios de science fiction ne sont peut-être que des prophétie. Et me voilà, moi, dans tout ça, voyageant au Pérou, vivant dans un grand bonheur et me retrouvant malgré moi confronté à cette réalité pessimiste du monde. Allez, laissons ça de côté un instant pour jeter un œil à la Bolivie et au Pérou au travers du salar d'Uyuni et du macchu pichu du pauvre à la corne sous le pied.

18 novembre, dernier dessin. Le lendemain je rencontre Elie, français, à Potosi, avec qui je ferais un bout de chemin. Ensemble nous irons au salar d'Uyuni où, simultanément, nous serons confronté à des merveilles de la nature et à l'étrange sensation d'être assis dans un 4x4 Toyota filant a toute allure de pause photo en pause photo. Avec nous sur le salar, Maud, une française fort sympathique, et deux anglais et une suisse qui auront pour rôle de nous faire rire, les anglais tout particulièrement. Il n'a jamais été facile de se maquiller dans un 4x4...
Le tour sur le salar d'Uyuni est pour moi l'occasion d'un record d'altitude, et oui je n'avais encore jamais vomi à plus de 5000m d'altitude. En effet, la fricassée de llama mangée au marché avant de partir m'a laissé un cadeau : une petite bactérie qui fait que ce que je mâche ressort non digéré dans ce que j'ai bu : autant dire que je me déshydrate a vu d’œil. Heureusement, de retour à Uyuni, les antibiotique de l’hôpital auront raison de cet hôte non désiré.



 









D'Uyuni, je file pour la Paz, ville qui me sera profitable. Dans la rue, j'y rencontre un argentin vendant ses photos comme cartes postales. En voilà une idée, le lendemain même je m'y essaie, ça semble marcher...

De la Paz direction Cusco, Pérou, avec un arrêt au lac titicaca. Cusco, avec une idée en tête : Choquekiraw, le macchu pichu dans la montagne. Pour y aller pas de train à touriste, pas de bus, simplement deux jours de marche, pas le choix. Sur ce trek on entend tout et n'importe quoi, présence de voleurs sur le chemin, terroristes dans les environs, risque de se perdre si on part sans guide. Je me décide donc à ne pas y aller seul. A Cusco, plaza de armas, je démarche les passant, expliquand l'idée, je part seul, sans guide, pour un trek de huit jours, pour voir un site inca plus grand que le macchu pichu et exploré à la hauteur de 30%. C'est comme ca que je rencontre Tanguy, gémologue de a la trentaine entamée, qui a déjà bourlingué de par le monde. En parrallèle, couchsurfing me fait rencontrer Morgane, photographe en voyage. L'équipe est composée, il n'y a plus qu'à se lancer. Achat de provisions, départ pour Cachora. Là la mission est de trouver un muletier. La chance nous sourit, nous rencontrons Julien, le doenio de Choquekiraw. Petit-fils de celui qui, avant Bingham où tout autre, occidental, à mis les pieds a Choquekiraw, cité!inca oubliée pour un temps. La sécurité n'est donc plus du tout un problème, on est accompagné par le chef de la région et ce pour un prix défiant toute concurrence. Pour le Trek je vais laisser parler l'image, j'ai déjà trop ecrit, et moins bien que d'habitude, mais j’utiliserais le retard comme excuse...


















3 commentaires:

  1. Que dire...
    Assis dans ma chambre d'auberge, je savoure de te retrouver! Avant, et après déjeuner, voilà qui est parfait! Allez, ma grande, bonne continuation, et à bientôt!

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  2. Mon Dieu Simon, tu es devenu un photographe professionnel ! J'ai hâte que tu me racontes ça en face à face ; j'ai parfois du mal à imaginer ce que tu racontes, ma réalité est actuellement si différente... A dimanche !

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  3. Impressionné par la beauté des paysages que tu traverses ! continue de nous faire voyager !

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