Prends tes pieds

dimanche 17 juin 2012

El Retoňo

Petite histoire et idées simples dans une ferme, le Retoňo à deux heures de bus de la capitale Colombienne.

Voilà quelques semaines grâce à quelques rencontres, rencontres de rencontres et contacts de ces amis parsemés sur le territoire que j'ai atterri dans une Finca, celle du Retoňo. Ce petit bout de territoire de quelques hectares, trois maisonettes, deux couples, enfants et quelques potes m'a ouvert les portes d'une vie rurale et en même temps en connexion avec la ville.
Ici on fait de la culture maraîchère sans chimie mais avec la compagnie de quelques brebis qui caca faisant permettent de faire grandir de belles verdures. Dans tous ces cycles qui se bouclent tout semble bien fonctionner. Les légumes poussent, les brebis braient, et les soirées au rythme des tambours et des maracasses entremêlés de la fumée de ce feu qui nous cuit riz et légumes créent amitiés et rires humains et resteront là, bien gravés.

Pierro
Bienvenu!




Maisonette des invités


Quelques choux




La casa del arbol


Hum hummmm 


Les coupables, mangeurs de poutres


Dégustation des coupables, peu fameux avouons le






Les biquettes

...




lundi 11 juin 2012

Que mas...

L'été arrive, alors cette fois pas de jaloux. Et comme il est bon de partager, mais que les connexions ne font pas tout, voici quelques clichés retraçant une aventure sur les côtes du Pacifique, bien entouré, dans le pueblo de la Barra. 

Parce que finalement il n'y pas grand chose de plus beau que la tardecer...


jihef














dimanche 10 juin 2012

Parce qu'il y a des routes


Pour ceux qui s’ennuient, et parce qu'il y a des routes qui comme des souvenirs vous rappellent que vous êtes en chemin, français, étudiant, à bord d'un véhicule chinois, sur les routes de Colombie, de cette Amérique, latine.

Parce qu'il y a des routes qui se vivent.


jihef


mardi 5 juin 2012

A deux cents mètres de la Panam

Pour de nouveau partager de ce voyage, et parce que la fin approche à grands pas, voici quelques lignes, qui ne sauront se suffire pour raconter notre aventure, celle vécue sur les hauteurs de Popayan.

L'histoire commence à la sortie d'un bar, unique refuge d'une nuit, où nous avons rencontré Henry et sa famille, sa femme, ses enfants. Nous nous sommes rapidement pris de curiosité les uns pour les autres, quand après quelques minutes de discussion, nous en sommes venus à converser de notre goût pour l'architecture de terre. Là, bonne surprise, Henry connaissait un autre mono, nom qui dans le jargon local est associé à toutes personnes de peau claire. Rendez-vous pris, le lendemain 10h pour rencontrer ce mono.

Dur réveil, on s'habille, mange en vitesse et retrouvons notre ami de la nuit précédente. Direction l'Apollo 13, on doit y rencontrer notre constructeur. On y arrive après quelques détours, et là, une jeune femme, de la vingtaine arrive, « Allégria, mucho gusto ! ». Nous faisions la rencontre avec la compagne de Salvador, le fameux, et ne savions pas encore que nous embarquions pour deux semaines et demi de construction, de détente, de plaisir à flanc de montagne.

Ces deux semaines, simples, efficaces, parfaites, sans eau courante – tient à croire qu'il y a du bon – et pour seule source d'énergie les quelques heures qu'offraient ces fameuses LR6, compagnes de nos soirées. Ainsi, entre coups de pelles, de marteau, ampoules au doigts, siestes, et riz au lait nous avons passé nos journées. Généralement, réveil avec les premiers rayons du soleil, à l'aube, un bon petit déjeuner, et on se mettait à suer, à s'interroger sur la forme à donner, à ces terrasses, ces marches, ce bout de terre. Quand on ne le manquait pas, venait le déjeuner, puis la sieste. Chacun vaquait à ses occupations, jusqu'au soir, passer entre bières, verres de vins et bons petits plats. La fatigue arrivait, 21h, l'heure de dormir, on montait l'échelle, retrouvions à même le sol notre bon lit douillet.

Un flanc de montagne, deux semaines, passées sur les hauteurs de Popayan, accompagnés d'Allégria, Salvador, Nino et Theo les deux freros, des chants de la vallée, de son rio, de l'aurore, du crépuscule, à moins de deux cents mètres de la fameuse panaméricaine. Vînt un déjeuner, partagé avec Henry, Olga, les enfants, guides d'un soir, devenus amis, et nous retrouvions la route, son unique certitude, notre direction, le nord.

Ici et là, le temps continue de s'écouler, les images de défiler, jusqu'aux prochaines.

jihef