Prends tes pieds

mercredi 11 janvier 2012

Patriote à l'occasion ?!



Je n'ai jamais eu la fibre patriote. Depuis toujours, je n'ai que peu de sympathie pour le patriotisme et ses différentes composantes. L'armée et les polices m'ont toujours terrifié et je n'ai jamais senti battre mon cœur lors de la victoire de la France lors d'un match de football. Les seules choses me rattachant à la France était la langue et la nourriture. Et bien ces choses changent ! Du bout du monde je vois les choses d'une toute autre manière. Je me suis mis à aimer la France d'une manière que je n'aurais pu soupçonner. Maintenant je le sais et je le dis : j'ai des racines. Ce sont elles qui font de moi ce que je suis. L'homme, comme l'arbre, a besoin d'une terre sous ses pieds, et toutes ne lui conviennent pas. J'ai longtemps pensé que j'étais déraciné, que j'étais, comme un inconnu croisé dans les rues de Cuzco me l'a dit, de partout. Aujourd'hui, contrairement à cet inconnu des rues de Cuzco, je sais que ce n'est pas vrai.
Les premières choses qui m'ont manqué, comme on peut s'y attendre, sont le pain, le fromage et autres victuailles qui font notre renommée de part le monde. Assez vites ce manque a été rejoint par des petites choses, des images de côtes bretonnes, de vallées de alpes et de rues de Rennes et Nantes. D'être, au jour le jour, plongé dans un mode de vie différent fait se rendre compte à quel point on apprécie la routine. Toutes ces petites choses qui font le quotidien d'un français, tous ces même visages que l'on croise tous les jours sans même les connaître. A l'autre bout du monde ces petits riens viennent à manquer.
Mais plus que tout, ce qui fait mal, c'est les visages. Les images mentales des proches, des amis, de tous ceux auxquels on tient. Il y a ces petits moments de spleen, de nostalgie qui fait que, du bon du monde, on aimerais être chez soi. Et puis on se couche et au réveil rien n'est plus pareil et le voyage continue de plus bel. Une chose est sur j'aime la France !

1 commentaire:

  1. Comme je te comprends. Pour moi c'est surtout quand je suis malade que je réalise que j'aime la France. Ici, quand c'est le cas, je stresse de devoir payer des milliers de dollar si ma situation s’aggrave, et une petite voix en tête me crie "Vive la France !" Par contre, pour les Burger au Bacon, je dis vive les Etats-Unis, haha !

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