Prends tes pieds

mardi 15 novembre 2011

Cuevas




 Un portail de bois marque l'entrée de la propriété. Il est simplement fermé par une goupille métallique, pas de cadenas. De l'autre côté, quelques plantes poussent où bon leur semblent, traversées par ce qui ressemble à un petit chemin qui tend à s'effacer, ou à s'affirmer, je ne sais trop. Une foi les quelques broussailles passées deux cadres de bois se fond face. Tout bon aficionados de football saurait dire la distance qui les sépare mais j'en suis bien incapable. Et oui, ici les but sont ce qu'il y a de plus simple : deux troncs plantés dans la terre et un autre qui couronne le tout en faisant office de barre transversale. Des enfant jouent au foot sur ce terrain. De l'autre côté du terrain de foot on observe des lignes terreuses. Là poussent un peu plus de quarante espèces de baies différentes quand on en trouve pas plus de cinq dans les commerce, et ce, quelque soit le pays ! Derrière la zone de culture se distinguent deux maisonnettes. Celle de droite est peinte en bleu et fait office de cuisine, chambre, bureau. Celle de gauche est peinte en rouge, d'un côté on y trouve les toilettes et de l'autre un espace où vient dormir un vieil homme qui cultive un bout du terrain.
David Rojas est le propriétaire du terrain. Il a trente cinq ans. Il s'était dit qu'a trente cinq ans il devrait pouvoir vivre de sa terre. Ce n'est pas encore le cas mais il s'en rapproche. Dans un mois il va construire sa maison sur ce terrain, en super Adobe, un technique de construction avec des sacs de polypropylène et de la terre. Mais il ne veut pas le faire tout seul alors il a demandé aux jeunes du village ce dont ils avaient besoins. Il veulent une salle de gym car cela leur permettra de ne pas dépenser les 10 bolivianos de taxi pour Samaipata, la ville la plus proche. Ainsi, David et ses voisins vont construire deux bâtiment, un pour la gym, et l'autre pour que David puisse vivre sur son terrain. David ne veut rien faire tout seul. Pour tout ses projets, il veut des partenaires dans le village, comme ça il divise les bénéfices et la communauté en profite. Il veut cultiver des câpres, comme il le dit si bien : la comida de los ricos.
Dans le même temps David est ethnologue. En ce moment, il finalise une étude sur la manière dont les gens occupent leur sols. Il ne veut pas faire de l'agriculture pour abandonner l'ethnologie. Il veut être les deux, sinon c'est ennuyeux. Ce qu'il faudrait étudier, c'est la manière dont lui il utilise le sol de sa cabane bleue. J'ai entendu des grenouilles, il y en a deux qui se cachent dans son bazard !


1 commentaire:

  1. Hey!!
    Tu m'as l'air en grande forme! Tout ça sent bien bon, et j'espère que ton cou tient le coup! Grosses biz et bonne route.

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