Prends tes pieds

vendredi 11 novembre 2011

Ralentir

Je m'excuse... Des connexions peu fiables, quelques changements de plans, en bref, nos improvisations nous ont coûtées chères du point de vue de la rigueur de publication. Et, alors que je me vois sortir cet objet, du vingt et unième, pour communiquer et publier, ces écrits me paraissent presque dépassés. Nous avons quitté notre grand, et bien d'autres histoires sont à présenter mais il est l'heure de raconter...

Ralentir, comme changer de dimension. Doucement nous translatons vers de nouveaux horizons. Nous quittons celui de la quête effrénée pour trouver de nouveaux fondamentaux, ceux qui doivent conduire nos journées, nous permettre de trouver l'équilibre, entre ce qui nous est nécessaire, et ce qui nous l'est moins.
Alors que nous apprenons à vivre sans fil, nos journées se structurent, au rythme de ces points, dimensionnels ou temporels que nous avons pu nous fixer quelques heures plus tôt. Cette insouciance, liberté tant convoitée est à apprendre à maîtriser. Parfois, elle nous gratifie d'une heureuse rencontre, qui peut nous conduire sur quelques parvis, ou bien nous aider à gravir l'impossible.
Pour nous, bonshommes du vingt et unième siècle, il nous paraît impossible de franchir quelques limites, dont celles que l'on a pu croisées à l''orée de San P. Ville hybridée, qui nous a ankylosé mais qui aura eu le mérite de témoigner de ces quelques cités, véritables marées d'un marché qui guide nos sociétés. Échiquier de béton et de bitume, elle nous a permis de nous épuiser, et d'un peu plus nous pencher, sur cette manière de marcher qui nous est la plus adaptée.

Ecrit le 3 novembre 2011. Surlendemain de notre arrivée à Florianopolis, tranquillement installé, face à l'océan...


Jihèf



2 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  2. (je recomence après un echec sur l'enregistrement de mon premier commentaire...)
    Sur la dernière photo vous faites quoi? Quelqu'un a perdu ses clés?

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